lundi 30 juillet 2012

Lecture de vacances

Samedi dernier, je me suis acheté des livres (d'occasion) pour mes vacances. J'en ai lu quatre ce week-end. J'ai bien fait de les acheter, ils m'ont tenue en haleine des heures durant. Que du bonheur.

Ensemble, c'est tout d'Anna GAVALDA, chez J'ai lu

Ce livre n'est certes pas récent, mais je ne l'avais pas encore lu. Quatre personnages hauts en couleur vont se rencontrer dans des circonstances curieuses. Ils vont apprendre à se frotter les uns aux autres, à surmonter leurs difficultés, à s'unir pour s'entraider. 

Anna Gavalda trace les traits de ses personnages de telle sorte qu'ils se dessinent littéralement sous les yeux du lecteur. Chacun, avec sa sensibilité, ses traits de caractère, se fait attachant et on en vient à les aimer tous sans en préférer aucun. C'est un très beau livre au final que l'on ferme avec regret.



Le mobilier national de Laurence COSSE, chez Folio

L'année dernière, j'avais lu, par hasard, "Le bon roman" du même auteur. Je l'ai tellement aimé que j'ai voulu lire un autre livre. 

"Le mobilier national" met en scène un fonctionnaire qui, au vu des sommes englouties pour rénover les cathédrales, se fait un devoir de les lister pour choisir celles qui seront dignes d'être préservées. Je n'en dis pas plus pour que l'intrigue garde tout son intérêt. Ce livre trop court se lit d'une traite. Il faudra que je me procure les autres romans de Laurence Cossé.



L'accro du shopping dit oui de Sophie KINSELLA, chez Pocket

Inutile de présenter Sophie Kinsella. Elle est drôle, étonnante, croque de façon très expressive la dépensière qui joue un peu trop facilement de sa carte bleue. Cette fois, Rebecca Bloomwood va se marier. Mais comme avec Rebecca rien n'est simple, elle va devoir choisir entre deux mariages diamétralement opposés, l'un organisé par sa mère, l'autre par sa future belle-mère... 

Rien à réfléchir, le lecteur doit juste rire au bon moment. C'est une lecture idéale pour un voyage en train. On se laisse emporter...



L'homme qui voulait être heureux de Laurent GOUNELLE, chez Pocket

La semaine dernière, je vous parlais de Les dieux voyagent toujours incognito, et je vous disais combien j'avais aimé ce livre. C'est donc tout naturellement que je me suis procurée le premier des romans de Laurent Gounelle, "L'homme qui voulait être heureux". 

J'attendais beaucoup de ce livre. Il m'a un peu déçue. Je l'ai lu avec plaisir, certes, mais pas avec la sensation de nouveauté que j'ai éprouvée à la lecture de l'autre livre. Le second reprend de nombreux éléments du premier en les complétant et en les enrichissant. 

Si donc vous souhaitez lire les deux, commencez par "L'homme qui voulait être heureux". Si vous ne voulez en lire qu'un seul, optez pour "Les dieux voyagent toujours incognito".



Je vais devoir partir en vacances pauvre en lectures. Il va falloir que je puise dans des livres déjà lus et aimés. Pourquoi pas du Frison-Roche : ses récits du désert sont tellement extraordinaires. Et puis, j'avoue : j'en ai six qui m'attendent. Je ne les ai jamais lus, je me réjouis, vivement les vacances !


vendredi 27 juillet 2012

Lecture à conseiller


Je viens de terminer un livre absolument époustouflant que j'ai lu d'une traite :

Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent GOUNELLE, chez Pocket

Courez l'acheter... (je ne vends pas le mien, mes enfants vont se l'arracher !)

Ce livre est un régal. Le style d'écriture est tout à fait convenable, l'intrigue monte en puissance sans jamais relâcher son intensité. Ce livre de Laurent Gounelle est à la psychologie ce que "le monde de Sophie" de Jostein Gaarder est à la philosophie : une histoire pleine de rebondissement pour expliquer au lecteur en termes clairs et sans ennui les fondements d'une vie libre.

Je me suis précipitée au supermarché du coin pour acheter "L'homme qui voulait être heureux" du même auteur. Il m'accompagnera dans le train samedi. Mon seul regret est qu'il ne fasse que 168 pages... il ne faudra pas que je lise trop vite pour qu'il tienne toute la durée du trajet !


jeudi 26 juillet 2012

La triste histoire qui finit bien de l'affreuse chaise.

Il était une fois, une affreuse chaise qui a finit dans notre maison, on ne sait comment...  Elle a commencé par séjourner dans une chambre d'enfant, puis s'est installée dans un recoin derrière un escalier où était installée la machine à coudre. Alphonsine s'est aperçue que les enfants l'aimaient bien (l'affreuse chaise) : dès qu'elle faisait des travaux de couture, ils se succédaient sur cette chaise pour lui tenir compagnie et lui raconter leur vie. Un jour Alphonsine l'a essayée, et elle a été conquise par son confort. Mais elle restait très laide...

Le recoin a été vidé pour en faire une chambre d'enfant (minuscule certes, mais Aloïs a récupéré le salon pour en faire sa salle de jeux), et la chaise a été reléguée dans un coin de la grange, toujours aussi laide, toujours aussi abîmée. 



Et puis un jour, Alphonsine a eu un bel atelier de couture. Elle a décidé d'en faire un salon de couture, pour que ses enfants continuent à lui faire la conversation. Alphonsine est alors devenue une fée : elle a cherché la chaise laide, et d'un coup d'aiguille magique, l'a revêtue de beaux atours qui lui permettent d'embellir le beau salon de la fée.



Pour que la chaise laide devenue belle ne soit pas esseulée, la fée a transformé un vieux tabouret en tabouret rembourré assorti.




Alphonsine en a profité pour faire des coussins à poser dans la bibliothèque pour que les lecteurs assidus puissent s'installer à l'aise par terre. C'était un de leurs souhaits, et Alphonsine aime à se répéter cet aphorisme : "Un enfant qui lit est un enfant calme et silencieux". 


AVANT

APRES





vendredi 20 juillet 2012

Apéritif ensoleillé

A défaut d'avoir du soleil, on peut, pour se consoler, opter pour un apéritif ensoleillé, plein de fraîcheur, de saveur, de bonheur, de simplicité et de facilité.

Si, comme moi, vous êtes un peu paresseuse, vous mettrez les ingrédients sur la table, et chacun de vos convives s'amusera à suivre vos explications pour préparer sa

tartine de ciboulette 


Ingrédients :

Pain de campagne
Crème épaisse non allégée
Sel et poivre
Ciboulette (1 poignée par personne, finement ciselée)
Une bouteille de rosé (pour faire croire qu'il y a du soleil)

Prendre une tranche de pain, la tartiner largement de crème, saler, poivrer, et recouvrir de deux centimètres de ciboulette. 

C'est tout, il suffit de déguster...


mercredi 18 juillet 2012

Les tribulations du pigeon

La semaine dernière, j'avais découvert un hôte indésirable sur ma cheminée (voir ICI). Je voulais à tout prix m'en défaire parce qu'il avait commencé à installer un nid, les brindilles tombaient dans le conduit de cheminée, et accepter son installation me conduisait tout droit vers un magnifique feu de cheminée en automne prochain. Ne souhaitant pas outre mesure vivre cette expérience, j'ai essayé de le faire fuir en agitant des chiffons par ma fenêtre, mais il me narguait de son petit oeil rond. Lorsque je l'ai enfumé, il semblait m'en vouloir, mais patientait un peu plus loin avant de reprendre sa place avec plus d’arrogance. Mes cris le laissaient indifférent.

Et puis, surprise samedi, je l'entendais bien battre des ailes, mais je ne le voyait plus à sa place habituelle. 

Hier j'ai reçu la visite bisannuelle du ramoneur. Je lui ai raconté ma mésaventure. Il m'a conseillée de grillager le haut de ma cheminée, et en ouvrant le regard du conduit, il a découvert le pigeon blotti dans un angle. (Je précise aux membres de "la ligue de défense des pigeons tombés dans les conduits de cheminée" que je ne savais pas qu'il était tombé dans le conduit, que le conduit en question est tout neuf, construit à côté de l'ancien, et haut d'un mètre à peine). J'ai laissé le ramoneur attraper le pigeon et le mettre à la fenêtre. Il était un peu faible après 4 jours de jeûne. 

Le ramoneur m'a promis que ce pigeon ne reviendrait pas de sitôt s'installer au-dessus de ma tête... Je le souhaite ardemment...


mardi 17 juillet 2012

Lecture à déconseiller

Pour occuper mes heures de train de la semaine dernière, j'ai acheté un livre qui, de par son épaisseur, devait me permettre de passer agréablement toutes les heures de voyage.

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson, chez Pocket

Las... je me suis mortellement ennuyée... Le style est plat, les phrases sont insipides, l'humour décevant. Il ne reste que la trame assez amusante mais qui ne suscite en rien l'envie de poursuivre la lecture pénible et fatigante. 

Quelques extraits, pris totalement au hasard pour vous montrer la platitude du livre :

"Les quatre années qui suivirent, Allan eut tout le temps qu'il fallait pour parfaire son éducation, car il faut interné sur le champ. Les raisons de cet internement restèrent un peu floues, toutefois le fait que son père se fût forgé une solide réputation de fauteur de troubles constitua une circonstance aggravante."

"Allan n'était pas chez lui et fit en sorte de se tenir toujours un demi-pas derrière son ami, qui avait eu la chance d'être recruté et immédiatement promu au grade de sergent quand son chef de peloton avait appris qu'il savait faire exploser toutes sortes de choses."

Dès les premières pages, j'ai hésité à poursuivre ma lecture, mais comme je n'avais rien d'autre sous la main, j'ai stoïquement continué à lire. J'ai persévéré fort longtemps, mais arrivée à la 150ème page, j'ai craqué, et j'ai feuilleté et sauté des chapitres pour connaître le dénouement.

Aucun intérêt, n'achetez pas ce livre, vous aurez le sentiment d'avoir perdu votre argent, ne le lisez pas, vous aurez le sentiment d'avoir perdu votre temps.

Et si vraiment vous souhaitez vous le procurer, je le vends à 6,50 Euros, frais de port compris. Il est en excellent état, plus de la moitié des pages est vierge de toute lecture !!!


jeudi 12 juillet 2012

J'ai fait du feu dans ma cheminée

Je suis frileuse. Non je suis très frileuse. Mais pas au point de mettre un pull passé 11 heures du matin tout de même. Et pourtant, ce soir, j'ai fait du feu dans ma cheminée.

J'ai allumé un feu bien fumant pour faire tousser le pigeon qui a élu domicile sur le haut de ma cheminée, à l'ombre du chapeau, et qui semble couver. Il est parti, vexé, et s'est installé à côté, sur le faîte du toit, en attendant de pouvoir reprendre sa place.



J'ai à nouveau mis le feu à un journal, posé une touffe d'herbe coupée. La fumée a à nouveau incommodé mon hôte détesté. Il a fuit, est revenu. Puis le téléphone a sonné, et je n'ai pu m'occuper du pigeon. Ce sera pour demain. A présent la guerre est déclarée.


J'hésite : vais-je le manger fumé ou rôti ?



mardi 10 juillet 2012

Pot avant les vacances

Les petites fêtes se sont succédées dans toutes les activités des enfants. La dernière a été la soirée à l'harmonie. Je n'ai pas pu m'y rendre, Ambroise y est allé seul et a apporté ce que j'avais préparé.

En plat salé, j'avais prévu un Casatiello Napoletano. C'est incroyable comme ce plat peut avoir du succès. Je m'étonne toujours, parce que je ne trouve pas qu'il soit particulièrement attractif à voir. Pourtant, au fur et à mesure que les tranches étaient coupées, les musiciens se servaient. Verdict final "ta maman aurait dû prévoir pour 40 personnes, pas pour 10 !" Quel compliment !

La partie sucrée avait été prévue pour 15, mais Ambroise l'avait oublié dans le congélateur de la salle où l'on joue, et ce n'est qu'en partant qu'il a sorti les glaces. Elles se sont envolées et ont été avalées malgré l'heure tardive !

J'avais rempli des verrines (en fait des photophores vendues à moins d'un euro les quatre chez Ikéa), une boule dans chaque, et c'était aussi joli que délicieux.


Je procède toujours de la même façon pour mes sorbets : je prépare à l'avance des bouteilles de sirop de sucre (250 ml d'eau et 200 g de sucre que je fais bouillonner durant 5 mn), et je les entrepose au frigo.

Je fais une purée de mes fruits crus, puis je passe les framboises et les groseilles dans un tamis, parce que mes enfants n'aiment pas les petites graines. Je verse dans le bac de la turbine à glace, j'ajoute du sirop de sucre (je goûte), puis du jus de citron. Je mets en marche.

Pour la banane, j'ajoute encore du lait entier ou du lait concentré.

dimanche 8 juillet 2012

Le champ opératoire à l'ère mérovingienne

Comme chaque année, depuis que mes garçons sont accueillis au Camp Saint Michel, il me faut coudre un déguisement sur le thème du camp. Cette année, "Le baptême d'un royaume" nous ramène inexorablement au temps des mérovingiens.

Une petite aide du site La joieuse aguille, et une grande aide d'un magnifique petit livre que m'a offert un jour Monsieur Alphonse : "Mon costume médiéval : mieux le connaître et le recréer" de Claire Lhermé, chez Equinoxe


J'ai passé de nombreuses heures à coudre ces deux costumes. Mais j'y ai pris du plaisir... Et mes garçons sont heureux...


vendredi 6 juillet 2012

Alphonsine tient salon

Vendredi dernier, j'ai tenu salon. C'était la première fois. C'est à refaire. 


Je n'ai pas de château, je n'ai qu'une ferme ; je n'ai pas de cuisinier, mais un four à pain ; je n'ai pas de salon de musique, mais un porche couvert ; je n'ai pas fait venir d'orchestre, ou plutôt, je lui ai proposé de finir l'année par une soirée tartes flambées en offrant la possibilité de s'exprimer musicalement ! Il s'agissait de l'orchestre de chambre de l'école de musique.


Les musiciens sont venus par petits groupes à partir de 19 heures. Monsieur Alphonse et moi avions préparé les tables, et nous sommes restés au four pour débiter les tartes flambées pour 35 personnes. Nous avons été assez fiers de notre exploit, parce que le service était vraiment rapide ! 


Note pour les non-alsaciens : les tartes flambées sont des tartes qui cuisent près des flammes. On chauffe le four à 400°C, on repousse les braises, et on pose une très fine (2 mm) abaisse de pâte à pain recouverte d'une couche de fromage blanc - crème épaisse, de lardons et d'oignons très finement émincés. Moins d'une minute plus tard, elle est prête à servir. On apporte des variantes : avec munster, champignons, gruyère...


En dessert, la même chose en version sucrée : le fromage blanc est sucré, et on dispose des lamelles de pommes, ou des rondelles de bananes, au besoin on saupoudre de gouttelettes de chocolat, et bien entendu, on peut flamber au calvados ou au rhum.


A 11 heures, l'orchestre s'est produit sous notre porche. La pauvre chef d'orchestre avait son fils dans ses bras : il était tard pour lui et il ne voulait plus la quitter ! La musique à une heure aussi tardive était totalement irréelle.






Et à peine les musiciens étaient-ils en train de ranger leurs instruments que la camionnette de gendarmerie s'arrêtait devant notre porte. J'étais intriguée, je ne voyais pas quel voisin aurait pu se plaindre, ils sont tous tellement gentils, et le bruit chez nous à un horaire aussi tardif était pour le moins inhabituel. Je me suis approchée pour m'entendre demander où ils pourraient trouver le terrain de pétanque !!!


Les voisins m'ont remercié pour le concert le lendemain !!!



mercredi 4 juillet 2012

Le retour du serpent

Vous vous souvenez peut-être du serpent façon Niki de Saint Phalles qu'un de mes enfants a dû réaliser pour son cours de dessin. (Voir ICI l'étape 1)

Il avait emporté son oeuvre avec une simple peinture de fond blanche, et avait pour tâche de peindre le serpent en classe.

Au début de la semaine, je suis allée récupérer son oeuvre. Le serpent a trouvé sa place entre deux étagères de ma bibliothèque. Je l'ai ressorti pour faire des photos et vous le présenter comme promis !




lundi 2 juillet 2012

Réponse aux commentaires

Habituellement je réponds individuellement aux commentaires. Je viens pourtant de m'apercevoir que suite à une fausse manoeuvre, mes réponses ne sont pas parties. J'ai essayé de rattraper les erreurs, mais il me semble qu'il reste des commentaires sans réponse. Je vous prie de m'en excuser.

Vos petits mots me font toujours plaisir et souvent rire. Ne croyez pas que je m'en désintéresse, bien au contraire !

dimanche 1 juillet 2012

Une journée au monastère

Le monastère de bénédictines, malgré ses jeunes novices et les aides extérieures, n'arrivait plus à faire face à l'envahissement des mauvaises herbes, la taille des arbustes devenait indispensable, les haies se devaient d'être taillées, les rosiers dégagés des liserons... C'est alors que la Prieure, femme entreprenante et toujours pleine d'idées, a imaginé d'organiser une grande journée de jardinage au monastère. 

Le programme était simple : arrivée et départ au choix des participants, entre 10 heures et 17 heures. Possibilité de débuter la journée par la messe conventuelle à 9 heures, et de finir par les vêpres à 17 heures 30.

Nous avons décidé de participer à cette grande journée en famille (sauf Monsieur Alphonse qui travaillait et Armance qui avait déjà programmé sa journée). Les soeurs avaient bien prié, le soleil brillait... peut-être un peu trop. 

Dès la fin de la messe, une soeur, liste en mains, a attribué un rôle à chacun. Nous étions une trentaine de participants, il fallait une main de maître pour diriger tout ce monde.

Albert a passé la débroussailleuse, Amélie a désherbé, Ambroise a eu le droit de manier le taille-haie (et c'est avec une grande fierté qu'il m'a montré la haie, bien droite), Arthur a désherbé et transporté des tas vers la remorque, et Armand a aidé un peu partout (il a même eu la possibilité de couper de grosses branches à l'aide d'une hache !). Entre deux trajets vers la déchetterie, j'ai désherbé moi aussi !

Nous avons été convié au pique-nique en communauté, et avons déjeuné avec les soeurs. C'était la première fois de ma vie que je déjeunais à côté de ma grande-tante ! Un peu de musique à la pause café, et nous sommes repartis au travail. Un goûter final a clôturé cette journée si belle que tout le monde souhaite qu'elle soit renouvelée !