lundi 30 décembre 2013

Le retour de l'agent immobilier.

Nous en sommes au sixième épisode de nos relations avec les agents immobiliers.

Petit récapitulatif pour ceux qui me prennent en cours de route, ainsi que pour ceux qui auraient oublié tous les épisodes depuis le mois de janvier (il suffit de cliquer sur les mots en gras dans chaque rubrique pour retrouver l'article).

1. La menace de l'agent immobilier :


En janvier, nous avons pris comme une menace la visite de l'agent qui nous a suggéré de faire 40.000 Euros de travaux pour mieux vendre notre maison.

2. L'attaque des agents immobiliers : 


Ensuite, il a attaqué notre mode de vie et a exigé de changer en profondeur l'installation de notre maison.

3. La revanche de l'acquéreur :


Enfin, un acquéreur se manifeste, s'enthousiasme pour la si jolie maison qui correspond en tous points à ses rêves. Il signe. Hélas, il n'hésite pas à prendre sa revanche, et résilie le compromis le dernier jour du délai.

4. Un nouvel espoir :


Quelques mois plus tard, voilà les acquéreurs qui reviennent à la charge et qui souhaitent à nouveau acheter la maison.

5. L'empire contre-attaque :


Début juillet, nous contre-attaquons, et retirons notre maison de la vente.

6. Le retour de l'agent immobilier :


Dimanche 29 décembre 2013 à 22 heures, le téléphone sonne. 
Surprise.
Je décroche.
- Allo, Madame Alphonsine, ici Monsieur l'agent immobilier.
- Bonsoir Monsieur... (il ne me laisse pas le temps de finir ma phrase)
- C'est vous qui avez appelé cet après-midi, il y avait votre numéro d'affiché sur mon téléphone, et je me suis dit "Tiens, le numéro de téléphone de Madame Alphonsine".
- Non Monsieur, ce n'est pas moi qui ait appelé.
- C'est bizarre, vous avez toujours à B. ?
- Savez-vous, Monsieur, qu'il est 22 heures ?
- Oui, je suis au bureau et je travaille, j'en aurai jusqu'à minuit au moins.
- Oui, mais il est peut-être un peu tard pour appeler les gens à cette heure. Je vous souhaite une bonne soirée, au-rev...
- Mais vous habitez toujours à B. ?
- Oui, mais à présent je vous souhaite une bonne soirée, travaillez bien.
Et j'ai raccroché.




NB : Un hommage spécial à Albert qui m'a suggéré l'analogie entre les titres des épisodes de Star Wars et nos épisodes d'agents immobiliers.

dimanche 29 décembre 2013

Les joies du cinéma

Monsieur Alphonse est allé au cinéma.

C'est un scoop.

Il n'y est plus allé depuis plus de cinq ans.

Mais Robert Redford, une histoire de solitaire sur un voilier, et des garçons qui brandissaient leur "Bon pour" l'ont déterminé à partir pour Strasbourg.

Il paye sa place, s'installe au milieu de ses enfants, et le film débute.

C'est alors qu'un groupe bruyant entre et choisit de s'installer précisément devant eux. Ils parlent, s'interrogent, se répondent, empêchent d'entendre les premiers (et presque derniers mots d'un film qui en compte 20). Enfin, ils s'assoient... et qui s'affale devant Monsieur Alphonse ?

Une femme portant un chapeau. Si. Un chapeau de feutre. Monsieur Alphonse n'a pu me dire s'il était beau, il était furieux contre la dame et le chapeau qui est resté vissé sur sa tête. 

Il est allé s'asseoir un peu plus loin pour profiter du film.

Il y retournera, mais cette fois sans la dame au chapeau.


samedi 28 décembre 2013

J'ai (presque) gagné

Suite à mes pronostics de l'article du bon pour, je suis à présent à même de vous donner les résultats. En bleu, les suggestions que j'avais imaginées. En marron celles qui ont été réalisées.

- Amélie va me proposer de passer une soirée de fille chez elle. Elle me préparera un dîner, j'emporterai le dessert (ou l'inverse), et nous dînerons devant un film de filles, avec la certitude que Monsieur Alphonse ne se précipitera pas avec une serpillière pour éponger l'eau de rose qui coule de l'écran.

Gagné : elle a choisi Alphonsine pour son activité.
Perdu : elle va chercher des billets de spectacle (opéra ou théâtre) et me demander de l'y accompagner.

- Albert va vouloir emmener son père au cinéma pour regarder le dernier film de Robert Redford "all is lost"

Gagné : Albert a vu "All is lost". Il est rentré avec le souhait de retourner le voir. Soirée réussie.
(Bon, je le savais par avance, j'ai triché, mais j'ai raison quand même !)

- Antoinette m'emmènera me promener en ville, et nous terminerons notre après-midi de shopping dans un salon de thé.

Gagné : Antoinette a émis le souhait d'aller manger une torche aux marrons.
Perdu : Elle n'a pas envisagé le shopping préparatoire.

- Anatole va me surprendre, je suis incapable d'imaginer ce qu'il voudra faire, ni lequel de ses parents il choisira. 

Gagné : je ne savais pas ce qu'il voudrait faire.
Gagné : lui non plus.
Finalement, il a accompagné son père et Albert au cinéma.

- Ambroise va certainement me proposer un voyage sur la lune avec un commentaire ciblé "tu vois, tu ne tiens pas tes promesses", ce à quoi je rétorquerai : "il est écrit : activité raisonnable" "Mais il n'y a pas plus raisonnable qu'un voyage sur la lune" A force d'imaginer des sottises, il risque fort de ne rien faire du tout.

Gagné : il a envisagé un truc déraisonnable. Il m'a proposé de lui faire ses devoirs et apprendre ses leçons pendant une semaine, et puis, tant qu'à faire, d'aller à l'école à sa place. 
Perdu : il n'a pas voulu aller sur la lune.
Il a accompagné son père, Albert et Anatole au cinéma.

- Augustin voudra aller à la piscine, et je prie le ciel pour que ce ne soit pas avec moi, j'ai horreur de la piscine. Mais il faut toujours tenir ses promesses, et la piscine est une activité raisonnable.

Gagné : Augustin m'a proposé, à moi, la piscine.
Gagné : Je n'irai pas à la piscine, je n'ai pas emporté mon maillot de bain. Je lui ai proposé "Belle et Sébastien" au cinéma avec moi et la piscine avec Monsieur Alphonse.

Résultat : j'ai gagné brillamment, tout le monde a été comblé, les parents comme les enfants !


samedi 21 décembre 2013

Comment peut-on être interdite de sapin de Noël ?

J'ai l'immense regret de devoir vous informer d'une nouvelle de la plus haute importance : je n'ai plus le droit de décorer le sapin de Noël. Pour toujours, et depuis une certaine année 2002 où j'avais choisi de me limiter à la couleur rouge pour orner le sapin.

Outre le fait que j'ai enfin pu caser les mètres de guirlandes rouges achetées pour un prix dérisoire en janvier de la même année, j'ai ajouté des boules rouges, et des guirlandes lumineuses à ampoules rouges et c'est tout.

Mon sapin était magnifique, je l'admirais avec émotion... mais j'étais la seule.

Les enfants n'ont pas compris que je n'accroche pas leurs réalisations des années passées, ni les magnifiques boules argentées, dorées qui dormaient dans le carton.

Et mon mari a été déçu de ne voir qu'un sapin tout vert sans aucune décoration. Mais comment ai-je pu oublier qu'il était daltonien puisque c'était l'année où je lui ai acheté sa nouvelle veste ?

Depuis j'ai pour consigne de ne pas m'approcher, personne n'écoute mes conseils, je n'ai le droit de ne toucher à rien. 

Mais chaque année le sapin est magnifique...

vendredi 20 décembre 2013

Saint Nicolas

De votre envoyée spéciale à Fribourg pour la saint Nicolas fêtée le 7 décembre. Rétrospective.

La ville de Fribourg est placée sous le patronage de Saint Nicolas. Chaque année, ce sont 20 à 30 000 spectateurs qui se réunissent pour voir passer Saint Nicolas. Cette fête est organisée par le collège Saint Michel (Note pour les français : le collège en Suisse correspond au Lycée en France, mais compte quatre années d'études) depuis 1906.

Ce sont essentiellement les élèves de troisième année qui sont chargés de préparer la fête. Comme toute activité en Suisse, elle se fait démocratiquement puisque chaque élève a un droit de vote. Les élèves d'art plastique peignent des cartes postales, elles sont ensuite mise au vote, et la carte choisie sera tirée en plusieurs milliers d'exemplaires pour être vendue dans les rues de la ville dès le mois de novembre. Les fonds recueillis sont versés à une association caritative.

Les élèves qui veulent jouer le rôle de Saint Nicolas préparent un texte en français et en allemand, le lisent devant leurs camarades qui vont voter et choisir le Saint Nicolas de l'année. Celui-ci sera alors aidé par une actrice qui va lui apprendre à parler au rythme idéal compte tenu de la sonorisation.

Depuis le matin, la ville est en effervescence. Le collège Saint Michel organise une succession de concerts dans sa chapelle. Les élèves dressent des stands dans la cour de l'école pour y vendre leur production au profit des classes de découvertes. 



Les artisans s'installent également dans la cour, ou sur les places de la ville. 



Pour les enfants, un chemin de Saint Nicolas permet de gagner un biscôme (pain d'épices). Il faut suivre le chemin, s'arrêter aux différents postes, répondre aux questions et recevoir un auto-collant à apposer sur une carte. Dès que l'effigie est complète, ils reçoivent le biscôme.



Bien avant 17 heures, les badauds se pressent vers la cathédrale pour l'arrivée de Saint Nicolas. 

Il quitte le collège, monté sur un âne, et entouré de Pères Fouettards à l'aspect sinistre. Il jette à droite et à gauche des biscômes aux enfants sages, et avance lentement au son de la fanfare qui ouvre la marche ou des fifres qui les suivent.

Peu avant son arrivée à la cathédrale, l'évêque du lieu sort en grande pompe, entouré du clergé, des enfants de choeur (avec cierges, encens, croix), et se poste sur le parvis. Il accueille Saint Nicolas au son des cloches qui sonnent à toute volée.

Pendant que Saint Nicolas monte sur le balcon de la cathédrale, la fanfare, puis les fifres jouent leur morceau, et enfin la chorale chante. Même placé au premier rang, on n'entend pas grand chose à cause des cloches. Mais ce n'est pas grave, c'est festif, c'est joli, et enfin Saint Nicolas paraît sur le balcon.

Il récite son discours, en français et en allemand, successivement et alternativement. Il fait rire son auditoire parce qu'il ponctue sa harangue de piques politiques. Il est très applaudi, c'est toujours une prouesse, et certainement bien intimidant, à 17 ans, de dominer une foule de 30.000 personnes !

Enfin, il redescend, salue une dernière fois l'évêque du lieu, remonte sur son âne, et repart en sens inverse, toujours précédé de la chorale, des fifres et de la fanfare, distribuant des biscômes. 

Pendant ce temps, le clergé entre dans la cathédrale pour y dire la messe de Saint Nicolas. Le peuple est largement convié à y participer.

Finalement, chacun rentre chez soi, le coeur en joie.





jeudi 19 décembre 2013

Cadeau de dernière minute

Pour qui est pris de court, 
Pour qui veut gâter un fils, une fille, un-e filleul-e, un mari, une épouse, etc...

Il y a le fameux "Bon pour..."

Ce petit carton qui peut prendre toutes les formes, est vraiment très pratique : il ne prend pas de place, ne coûte rien (du moins dans le budget du mois de décembre), et fait très plaisir.

Je viens d'en préparer six pour nos six enfants.

Au recto : BON POUR...

Au verso : ... un moment passé avec papa ou maman pour une activité raisonnable au choix.

J'ai évidemment déjà fait mes pronostics. Voilà ce qui en ressortira : 

- Amélie va me proposer de passer une soirée de fille chez elle. Elle me préparera un dîner, j'emporterai le dessert (ou l'inverse), et nous dînerons devant un film de filles, avec la certitude que Monsieur Alphonse ne se précipitera pas avec une serpillière pour éponger l'eau de rose qui coule de l'écran.

- Albert va vouloir emmener son père au cinéma pour regarder le dernier film de Robert Redford "all is lost"

- Antoinette m'emmènera me promener en ville, et nous terminerons notre après-midi de shopping dans un salon de thé.

- Anatole va me surprendre, je suis incapable d'imaginer ce qu'il voudra faire, ni lequel de ses parents il choisira. 

- Ambroise va certainement me proposer un voyage sur la lune avec un commentaire ciblé "tu vois, tu ne tiens pas tes promesses", ce à quoi je rétorquerai : "il est écrit : activité raisonnable" "Mais il n'y a pas plus raisonnable qu'un voyage sur la lune" A force d'imaginer des sottises, il risque fort de ne rien faire du tout.

- Augustin voudra aller à la piscine, et je prie le ciel pour que ce ne soit pas avec moi, j'ai horreur de la piscine. Mais il faut toujours tenir ses promesses, et la piscine est une activité raisonnable.

Affaire à suivre, je vous ferai le compte-rendu des choix des enfants. 


mercredi 18 décembre 2013

Juste quelques biscuits... ou la qualité des rencontres marmitonnes

Pour qui l'ignore, une marmitonnaute est une personne qui arpente assiduement le forum du site marmiton.org. J'ai été de ces intoxiqués qui se connectaient au moins une fois par jour, pour demander des conseils, en donner, faire des suggestions, ou rire aux éclats aux échanges de posts. C'était il y a 10 ans, lors des débuts d'internet. 

Nous y étions peu nombreux, nous nous connaissons tous, et nous avions même envisagé de louer une colonie de vacances pour y faire une méga-rencontre. Faute d'avoir pu organiser cette fête, une marmitonne a lancé les "rencontres marmiton" en invitant les amis chez elle pour faire connaissance et déguster les plats apportés.

Un peu partout en France, d'autres ont suivi son exemple, et pour ma part, je me suis rendue à la cinquième rencontre marmiton qui s'est tenue chez Micheline dans les Vosges.

Grâce à marmiton, des portes incroyables se sont ouvertes.
- J'avais besoin d'être logée à Bordeaux, une marmitonne m'a prêté le studio de son fils qui était en vacances.
- Je passais par Udine, c'est Nadia qui m'a conviée chez elle. Depuis elle et son mari ont été qualifiés "d'oncle et tante des petits Posi" (mon pseudo sur marmiton était Posilippo, ou plus communément Posi). Entre temps, nous nous sommes revus souvent, et c'est elle qui nous a si bien accueillis après notre accident de l'été dernier.
- J'emmenais Albert dans son kot à Anvers, et c'est Frédéric qui nous a proposés de dîner chez lui à Bruxelles.
- Je n'oublie pas mon amie très chère, Sissi. Lorsque les enfants nous voient ensemble, ils me disent ensuite : "C'est drôle, lorsque tu es avec Madame M., tu es comme nous avec nos copains de classe !" 
- Avec d'autres marmitonnes de la région de Strasbourg (dont Sissi), nous avons organisé des ateliers de cuisine où nous avons réalisé des macarons, de la pâte feuilletée, une vosgienne, des feuilles de vigne farcies...
- etc...

Et donc, dès que je me trouve dans la région d'une marmitonne, j'essaye de la rencontrer pour passer un bon moment.

Hier, j'ai eu la joie de voir Cri-cri. Un pilier du forum. Elle m'avait dit : "Puisque tu ne peux faire des petits gâteaux de Noël, je vais t'en apporter". Là où j'ai tiqué, c'est lorsqu'elle a ajouté : "As-tu des boîtes ?" Pourquoi parlait-elle au pluriel pour un sachet de petits gâteaux ?

Lorsqu'elle est arrivée, traînant un sac de 10 kg, j'ai découvert ceci :


Vous avouerez avec moi que cette générosité est incroyable. Et en détail, chaque boîte :
Ces biscuits sont appelés "brouillards". S'ils deviennent trop durs, il faut poser la boîte ouverte sur le rebord de fenêtre extérieur par temps de brouillard. Ils redeviennent mous !
Il y a des abricots secs, des céréales, des raisins secs.
J'en raffole.

Des biscuits au chocolat, et des étoiles aux amandes.


Des rochers à la noix de coco recouverts d'un filet de chocolat

Les traditionnels biscuits au beurre qui font le bonheur de tous.

Des biscuits à l'orange avec un glaçage à l'orange à tomber par terre.

Et que pensez-vous qu'il arriva lorsque je rentrai à la maison ? Un silence d'admiration suivi de petits cris "je peux goûter de celui-ci, et celui-là également, que penses-tu des étoiles... Mais elle a fait tout cela pour toi, mais pourquoi ?"

Je n'avais pas de réponse au "pourquoi". Il n'y a jamais d'explication pour un acte gratuit si généreux. Par contre, Cri-cri, j'espère que tu auras entendu l'immense 
MERCI
qui émane de notre coeur !


mercredi 11 décembre 2013

Entendu dans la bouche de mes enfants

Il arrive fréquemment, que maman Alphonsine entende des réflexions à l'insu de ses enfants (ou pas). Elle rit toute seule, et raconte tout à Monsieur Alphonse. Un petit assortiment :

- Ecoutez tous, maman a acheté un nouvel aspirateur. Ce sera super, les prochaines semaines elle voudra jouer avec son nouveau jouet, nous serons dispensés d'aspi !

- Tu devrais comprendre que je suis un enfant de jeux et non un enfant de travail. Je peux aller jouer ?

- Maman, Arthur m'a dit que ma chambre était comme Emmaüs !
- Réponds-lui que ce n'est pas vrai, chez Emmaüs c'est rangé.

- Maman, je vois que tu as des cheveux blancs. Juste un peu, pas comme papa. Tu vas donc mourir après lui.

- Tu as vu comme tu es coiffée ? On dirait un mouton : tu fais comme tes copines à l'école, la mèche qui barre la moitié de la figure. Ridicule...

- Maman, tu ne devrais plus mettre ce pantalon, tu as une tête de vieille avec un pantalon de jeune, ce n'est pas possible.

- Que se passe-t-il ? D'habitude, lorsque je mets mon chemisier dans le panier à linge sale, je le retrouve dans ma case deux jours plus tard. Ca fait huit jours que je n'ai plus vu mon chemisier ?...

- Mon frère n'a pas encore compris que lorsque tu nous faisais des réflexions, ce n'était pas pour nous embêter, mais pour nous aider. Il est encore bien jeune...

- C'est pas possible, on vit en-dessous du seuil de pauvreté, il n'y a plus de yaourt, plus de lait, plus rien.



- Tu es forte en italien ?
- Oui, très forte.
- Alors qu'est-ce que ça veut dire cercare
- Je ne sais pas, je n'en suis qu'au début, je ne connais que les mots de 3 lettres.

Ambroise (le fameux) n’a pas de scrupules !
“J’espère qu’il va neiger, parce qu’alors le bus aura du retard, et on sera en retard en classe. C’est le seul luxe qu’on peut se permettre, il faut en profiter avant de déménager”

Mais Monsieur Alphonse est capable aussi de phrases-choc. En rentrant dans la maison : "Mais c'est bien vrai que tu as eu de la visite (les chaussures sont rangées)".



lundi 9 décembre 2013

Brèves de trottoir (4)

Ce jour-là, le jeune étudiant avait terminé ses courses du week-end. Il avise, en sortant du magasin, une table exhibant de jolies peluches : un tigre, un dauphin (à moins que ce ne soit un orque) et un panda, et surtout, deux jolies jeunes filles qui tentent sans aucun succès d'attirer l'attention des passants.

Soucieux de porter une aide à ces jeunes filles, il s'approche.
- Monsieur, lorsque vous voyez les animaux, à quoi pensez-vous ?
Le jeune homme qui avait bien remarqué le sigle de protection de la faune, mais qui ne manque pas d'humour répond :
- Et bien je vois des peluches.
- Oui, bien sûr, mais pourquoi ces peluches, quels sont leur point commun ?
- Ce sont toutes des animaux.
- Naturellement, mais pourquoi pensez-vous que nous avons choisi ces animaux ?

Le jeune homme, ne souhaitant pas passer pour un sot plus longtemps, se décide à répondre intelligemment :
- Ce sont tous des espèces protégées.
- Exactement. Nous vous proposons donc d'adopter un de ces animaux. 
- C'est-à-dire que je ne le souhaite pas.

Et la jeune fille de lui répondre :
- Oh, mais vous n'aurez pas besoin de l'accueillir chez vous.

Le jeune homme s'en retourne riant intérieurement et se disant : "Elle m'a vraiment pris pour un sot après mes premières réponses, évidemment, elle n'allait pas me livrer un tigre à la maison, ou un orque dans la baignoire !"


samedi 7 décembre 2013

Brèves de trottoir, nouvel épisode

J'aime les techniques modernes. Toutes. Les fers à repasser lorsque les semelles ne s'encrassent pas, les lave-vaisselles lorsqu'on peut les brancher, les lave-linge lorsqu'ils ne mangent pas mes chaussettes, les robots en tous genre, et surtout l'informatique quand elle fonctionne.

Grâce à l'informatique, on peut être au courant des dernières nouvelles, et même lorsqu'on habite sur une île continentale (la Suisse), on peut savoir ce qui se passe chez Delhaize à Anvers. (Delhaize est une chaîne de supermarchés pour petites bourses).

Hier soir, vers 17 heures, une dame entre chez Delhaize à Anvers. Elle ne regarde ni à droite, ni à gauche, ne choisit aucune légume, ni aucun fruit, mais fait la queue devant la balance du rayon fruits et légumes. 

Lorsqu'arrive son tour, elle sort de son sac deux grosses enveloppes, et les pose une à une sur la balance. Elle prend note mentalement du poids qui s'affiche sur la balance, et s'éloigne avec ses enveloppes.

Quelques rayons plus loin, elle s'installe dans un coin, sort de son porte-feuille des timbres, et colle consciencieusement ses timbres sur les enveloppes. Une fois sa tâche effectuée, elle range les enveloppes dans son sac et sort du magasin.

Bien entendu, elle glisse les enveloppes dans la boîte à lettres la plus proche, et rentre chez elle, fort satisfaite de sa course. Compte tenu de l'éloignement du bureau de poste et de la durée probable de la queue à cette heure de la journée, elle a gagné au bas mot 50 minutes dans sa journée !

On ne dira plus que les chaînes de magasin alimentaires ne recherchent que le profit après l'aide inestimable, et gratuite apportée à la cliente ! 


vendredi 6 décembre 2013

Une semelle rutilante

Je crois bien que je déteste plus encore nettoyer la semelle de mon fer à repasser que mon four... c'est dire !

J'ai arpenté les rayons de mon supermarché à la recherche du produit miracle. Je suis tombée sur ce classique tube à rouge à lèvres réservé aux semelles. Facile, dit le mode d'emploi : chauffer légèrement le fer. Passer le tube sur l'ensemble de la semelle. Essuyer à l'aide d'un chiffon doux (là, il vaut mieux prendre du coton, parce que de la laine sur une semelle chaude donne un résultat salissant !!!). C'est tout.

J'ai suivi la notice à la lettre, j'ai bien évidemment choisi un morceau de coton pour essuyer délicatement la semelle. Il ne s'est rien passé. Les affreuses traces noires ont continué à maculer le fer, et à coller sur le linge à repasser.

J'ai récidivé, laissé agir, frotté, le seul résultat a été que le produit coule dans les ouvertures par lesquelles la vapeur doit passer, et les a obstruées. J'ai débouché les trous à l'aide d'une épingle, essayé de nettoyer le reste.

J'ai changé de fer, et dès la première fois où j'ai voulu coller du thermo-collant, l'ensemble de l'étoffe est restée collée sur le fer (il était trop fin, non, je ne l'ai pas positionné à l'envers) ! J'ai repris ma course dans les rayons du super-marché, retenté d'enlever sans succès les traces, retrouvé un jet d'eau sale sur mes vêtements lorsque j'ai utilisé la vapeur, et beaucoup râlé (ça, je le fais très bien).

Un jour, lassée de cette situation, j'ai eu une idée de génie : j'ai cherché de la paille de fer au grain extrêmement fin, frotté délicatement la semelle de mon fer, et constaté, ô surprise qu'il était devenu lisse et brillant. 

J'ai testé la qualité de la semelle sur mon repassage, et j'ai retrouvé le fer des origines !  Maintenant il glisse sur le tissus, c'est du bonheur de repasser.




J'ai jeté tous les tubes en réserve !


mercredi 4 décembre 2013

Le fer à repasser, mon meilleur ennemi

Je ne déteste pas repasser, mais le repassage ne me passionne pas non plus. Je fais cette tâche le moins mal possible, avec un peu d'application et beaucoup de courage.

Tout irait donc au mieux si les étiquettes des vêtements étaient mieux libellées. Dans l'article "laver séparément", j'ai déjà fait état de l'exagération des entreprises, qui, sous couvert de principe de précaution, proposent de laver tous les articles séparément.

Aujourd'hui, je m'en prends aux mêmes entreprises qui n'ont pas prévu le principe de précaution dans le cadre du repassage. Elles affichent fièrement "100% coton". Figurez-vous que je leur fais confiance. 
Si. 
Je place donc le curseur de mon fer à repasser sur "coton" et je m'étonne de ce que la semelle colle sur le vêtement.

Pourquoi ont-elles donc oublié que si le tissu utilisé est effectivement du coton, elles se sont servies de fil en polyester ? Et voilà que la semelle de mon fer colle sur le polyester, et voilà que je hurle, parce qu'une fois de plus il va falloir nettoyer la semelle, et que j'ai horreur du travail que j'aurais pu éviter...

lundi 2 décembre 2013

Trop de porte-manteaux tue le porte-manteaux

Dans la maison d'Alphonsine il y a 96 porte-manteaux. Pas moins. Vous a-t-elle dit que sa maison meublée est une maison pour récollections religieuses ? L'entrée fait bien 30 m², et comporte 96 attaches pour les manteaux. C'est bien pratique.

Mais manifestement dans la famille d'Alphonsine on n'aime pas hésiter à cause des précédents historiques douloureux. Alors, plutôt que de ne pas savoir quel porte-manteau choisir, on préfère opter pour la technique radicale qui consiste en ceci :

Vous notez en plus du manteau qui traîne par terre, celui qui est posé sur la table !

dimanche 1 décembre 2013

Bonne année !





Le temps de l'avent ouvre une nouvelle année liturgique. Comme tous les ans, j'ai ressorti les calendriers de l'avent perpétuels. Une occasion de dire aux enfants : cette année on met les chocolats (les "branches" achetées à l'usine Cailler) à partir du 1er décembre, les cases 27 à 30 resteront donc vides.



Et comme deux enfants fêtent leur anniversaire en décembre, ils découvriront deux chocolats le jour de leur anniversaire. Mais comme les autres ont une notion de justice exacerbée, ils reçoivent deux chocolats le quantième qui correspond à celui de leur anniversaire.

Albert a emporté son lot de chocolats dans son Kot d'étudiant à Anvers, et a rempli lui-même ses cases. Amélie n'a pas été oubliée.












Donc, du côté matériel, tout est prêt. Nous attendons la Saint Nicolas pour la suite des festivités.

Et du côté spirituel, je vous propose le début du sermon de ce matin. Ces quelques phrases vont me nourrir jusqu'à Noël :

"Qu'est-ce que l'avent ? C'est un temps d'attente, mais qu'attendez-vous au juste ? Et comment vous préparez-vous pour L'attendre ?"


samedi 30 novembre 2013

Tout le monde peut se tromper

Aujourd'hui, prise d'un dynamisme soudain, et poussée certainement par la neige déjà tombée et celle annoncée, j'ai pris tout mon courage, mon stoïcisme, ainsi qu'Ambroise et Augustin et les ai traînés de force dans un magasin de chaussures avec une consigne bien déterminée : "Vous allez choisir des chaussures pour cet hiver, avec une semelle épaisse qui vous isole du sol, une doublure chaude, et surtout, surtout, la paire que vous choisirez sera dorénavant la paire que vous porterez".

En arrivant devant le magasin, j'ai éprouvée une surprise doublée d'une grande joie : "Tous les articles du magasin bénéficient d'une remise de 20 %." 

Ô joie, voilà que tout concourt à une réussite exceptionnelle ! Direction rayon homme. Les rayons hommes concernent également les demi-hommes dans la mesure où ce qui compte ce n'est pas l'âge mais la pointure. Une pointure 41 attire notre attention : des lacets, mais surtout, une fermeture éclaire cachée sur le côté. C'est déjà un bon point pour mon Ambroise toujours sensible à la facilité où qu'elle se love. Un petit essayage, "Maman, reste là, ne t'en va pas", et déjà l'affaire est dans le sac, ou plutôt le carton sous le bras.

Changement de rayon pour Augustin. Il ne fait pas bon pour un garçon de chausser du 39. C'est même une très mauvaise idée. Les rayons enfants chaussent jusqu'au 37, rarement on trouve des chaussures 38, et les rayons hommes démarrent à la pointure 41, rarement en 40. Si donc vous voyez des jeunes garçons d'une douzaine d'année marcher pieds nus dans la rue, ne vous étonnez plus...

Cette fois, je recherche une vendeuse sympathique. C'était vraiment un jour de chance, puisque non seulement elle a trouvé une chaussure répondant aux critères en taille 39, mais également deux autres paires de sorte qu'Augustin a pu croire qu'il avait le choix. En réalité, seule une seule paire lui allait, ce qui me convenait bien, parce qu'il n'y a rien de pire que l'hésitation

En sortant, nous longeons les rayons femme. Des kilomètres de rayonnages, des centaines de chaussures. "Dites, les garçons, vous acceptez que je regarde si je trouve des bottes chaudes pour moi ?" Mes garçons ne sont pas encore suffisamment adolescents pour refuser catégoriquement, ou alors ils sont trop gentils avec leur maman qui a froid aux pieds.

J'essaye une paire, mais je finis par la reposer, pensant que je vais avoir des regards dédaigneux en rentrant et des réflexions désagréables sur les bottes horribles que j'ai imaginé pouvoir porter. Ambroise me convainc que non seulement elles sont très jolies, mais qu'en plus, "toi maman, tu es toujours jolie, et tout te va, ce serait dommage de ne pas les prendre".

Convaincue par les arguments de mon flatteur de fils, je les achète.

Nous voilà partis avec trois cartons sous les bras, et le sourire aux lèvres... Arrivés à la maison. Antoinette accourt pour contempler nos achats, et s'écrie "Hi ! maman ! Elles sont trop belles tes bottes". Stupeur de ma part, surtout au souvenir d'une séance pénible chez un chausseur pour lui acheter des bottes.

"Elles sont pour toi".

Et voilà comment une paire de botte neuves a changé de propriétaire en l'espace de dix minutes !

jeudi 28 novembre 2013

Il dort mieux pour 9 francs !

Augustin a toujours bien dormi, il a hérité du sommeil de sa mère. Une fois couché, rien ne peut le réveiller.

Mais que se passe-t-il donc pour qu'il soit si fatigué ? Il se couche pourtant à une heure très raisonnable, il devrait avoir son quota d'heures de sommeil.

Avec un peu d'attention, nous avons réalisé qu'il se réveillait entre 5 et 6 heures, puis refusait de se rendormir, de peur de rater son bus qui part à 7h10 ! Il savait bien pourtant que son frère le réveillerait, et nous aussi, qu'on ne le laisserait pas au fond de son lit.

En faisant mes courses, j'ai acheté un réveil pour 9 Francs. Superbe, à aiguilles, et avec une pile comprise (ça évite de repartir faire les courses le lendemain !).

Nous avons posé le réveil sur la table de nuit, et lui avons expliqué qu'il pouvait dormir tranquillement jusqu'à la sonnerie programmée à 6h30. Depuis, il dort d'un sommeil de bébé, et n'entend même pas sonner le réveil !

mardi 26 novembre 2013

La fête des oignons

J'aime les oignons, bien plus que le chocolat. Le chocolat me laisse indifférente, les oignons jamais. Je suis certaine que vous n'êtes pas non plus indifférents aux oignons. Il suffit d'un couper un pour en avoir la preuve !

Berne est la ville suisse qui est le plus sensible aux oignons. La capitale du pays en a fait une fête capitale qu'il ne faut manquer pour rien au monde !

L'origine de la Zibelemärit (foire aux oignons) remonterait à l'incendie de la ville en 1405. Les paysans des environs auraient aidé à remettre la ville en état, et en signe de reconnaissance, les autorités bernoises auraient autorisé les paysans à venir vendre leurs oignons à Berne. 

En souvenir de ce fait, le quatrième lundi de novembre, la vieille ville de Berne se transforme en un marché avec des centaines de stands, entre la gare et la Bundesplatz (place du Palais Fédéral). Les paysans des environs, principalement du canton de Fribourg, viennent vendre plus de 100 tonnes d'oignons présentés sous forme de tresses, mais aussi des légumes, des fruits et des noix.

Des camelots profitent de ce grand marché pour y installer leurs stands habituels. Les puristes se lèvent dans la nuit pour arriver à l'ouverture, à 5 heures du matin. Les gens normaux se lèvent à heure normale (6 heures) pour arriver vers 8 heures à la gare. 



Pour trouver son chemin en sortant de la gare, il n'y a rien de plus facile : il suffit de suivre le mouvement. Tout le monde se dirige vers le marché... et découvre les nattes d'oignons tressés. Les prix varient en fonction de la longueur (4, 8 oignons ou plus en hauteur, en général une rangée d'oignons jaunes et une rangée d'oignons rouges). Parfois, les paysans glissent quelques têtes d'ail au milieu des oignons. C'est plus pratique lorsque la ménagère veut se servir dans sa cuisine !



On peut aussi acheter ses oignons à l'unité pour les tresser chez soi, ou alors pour s'adonner à un bricolage de luxe : la création de personnages à base d'oignons. Exactement comme on le fait avec des marrons. 




Si le collier d'oignons m'a bien amusée, je crois bien que ma préférence va au réveil qui allie à la foi le savoir-faire suisse et son souci de l'exactitude. D'ailleurs, à propos de savoir-faire, certains n'hésitent pas à le faire savoir en apposant une pancarte sur leur stand :
Schweizer Hand Arbeit = Artisanat suisse

A côté des colliers d'oignons, on peut acheter des colliers de bonbons. Ils sont enfermés dans de jolis papiers aluminium de couleur. On les achète à l'unité ou par trois. 


Et bien entendu, on les enroule autour de son cou, avec un collier d'oignons au milieu. C'est chic, à Berne, le quatrième lundi de novembre. Par contre, on prend soin de l'enlever dès qu'on quitte la ville ou qu'on passe au mardi !

Et devinez ce qui est proposé comme en-cas ? Facile, me direz-vous : soupe à l'oignon et tarte à l'oignon. Ce n'est pas que sur les stands et dans les restaurants que ce menu est à la carte. J'ai entendu une dame dire à son amie : "Chez nous il y aura une tarte à l'oignon pour le dîner".

Tartes à l'oignon. Les plus claires sont pré-cuites.


En boisson, le traditionnel vin chaud (vin additionné d'épices). Un régal, et vous noterez l'astuce suisse qui consiste à ajouter trois encoches autour du gobelet pour permettre de le tenir avec des gants en évitant tout glissement intempestif et regrettable !



Le vin chaud se consomme dès l'ouverture du marché, il réchauffe le corps et l'esprit ! En arrivant à 8 heures, il me semblait que c'était un peu tôt pour succomber... à 9 heures par contre, il était bienvenu ! Mais je n'aurais pas été un envoyé spécial très fidèle si je n'avais pas goûté aux tartines d'ail. Je peux vous assurer que les odeurs d'ail portent loin, très loin sur le marché. Différents stands en proposent, et c'est absolument succulent. Imaginez une tranche de pain sur laquelle on tartine une crème d'ail (ail, beurre, margarine, sel, poivre, épices). On ajoute de minuscules morceaux de tomates séchées et des herbes. On fait gratiner dans un four... et comme tout le monde goûte à la tartine d'ail, on n'a pas besoin de parler la bouche fermée, ce qui serait somme toute un peu difficile !
Les têtes d'ail qui m'ont servie !


Pour éloigner les vampires et les petites faims !
J'en ai eu le goût toute la journée en bouche, je n'ai pas vu de vampire !
Outre ces mets traditionnels, on peut également s'offrir d'autres mets traditionnels comme les brioches de Saint Nicolas.



- une assiette de "Hobel Käse". Ce fromage ressemble à du parmesan. Il est râpé très finement et ressort en petits tuyaux que l'on déguste avec du pain.
- des biscuits à l'anis
- du nougat de Montélimar !!! Ou de Suisse : ils en produisent de l'excellent en énormes tomes.
- du pain d'épices préparé spécialement pour le marché aux oignons. Vous retrouvez l'ours qui est l’emblème de Berne.
- de l'ail cru, et de l'ail fumé.
- des petits pains aux châtaignes.
- de la fondue. Et pour vous faire goûter le mélange que vous allez acheter, deux vendeurs sont installés aux deux extrémités du stand avec leur plaque électrique et leur caquelon. Vous prenez une pique en bois, vous y piquez un morceau de pain, vous le trempez dans le caquelon, et vous gouttez... puis vous achetez un sachet sous vide si vous êtes convaincu !


Au début de mon reportage, je vous ai promis des stands d'artisans. Il y en a de toutes sortes, et les articles proposés sont souvent magnifiques.
- Pour ceux qui auraient oublié combien il fait froid en novembre, ils peuvent se fournir en bonnets, gants, écharpes, il y en a pour tous les goûts.
- Paniers, mais c'est à déconseiller compte tenu de la foule compacte qui arpente les allées.
- Pots et autre vaisselle,
- objets sculptés,
- moules pour les biscuits à l'anis,
- thés
- trancheuse à saucisson,
- ours de Berne en bois sculpté ou en pommes de pin

Et surtout, un stand de lampes : les lampes sont à monter chez soi, elles sont faites de petits morceaux de plastique que l'on emboîte jusqu'à donner la forme voulue. Elles sont vendues avec une notice explicative, un câble et une ampoule. On peut aussi les acheter déjà montées, mais c'est plus cher, et surtout beaucoup trop encombrant !


Et enfin, pour que les enfants soient bien sages, s'amusent tout en amusant les passants, les parents attendris leur achètent des sacs de confettis. Les sacs sont vendus dans trois tailles, et proposent toutes les couleurs. On peut même ajouter le pistolet à confettis ! Les enfants aspergent les passants qui rient. 


Lorsque le sac de confettis est vide, on passe au marteau. Le jeu consiste à taper sur la tête ou sur l'épaule des passants. Le marteau fait alors "poc" ou "puisch" selon le modèle. 

Ce marché a un tel succès que les chalands peuvent avoir vendu tout leur stock à 10 heures le matin. Ils remballent et rentrent chez eux au chaud :



Il ne reste que les confettis qui seront aspirés le soir même. 



 Dès le lendemain la ville aura retrouvé son aspect habituel...