mardi 29 janvier 2013

Award

Taguée avec 12 questions auxquelles il faut répondre me paraît déjà périlleux. Mais cette fois Au petit Bonheur, me demande de révéler 7 choses sur moi. Comme ça, sans préparation, sans réflexion (au moins ce point n'est pas difficile). Merci !

Voici les règles à respecter :
- remercier la personne qui nomine.
- écrire 7 choses au hasard sur soi.
- nominer à son tour 15 couronnées.
- les prévenir par un commentaire sur leur blog.
- ajouter le logo et les règles.

1. Je suis quelqu'un de fidèle. Fidèle à mon mari bien sûr, mais également aux amis. Fidèle, et reconnaissante. C'est ainsi que j'envoie mes voeux tous les ans depuis 30 ans à une dame qui a changé ma vie par les conseils d'organisation qu'elle avait pu me donner.

2. Je porte beaucoup d'attention aux paroles qui me sont dites, et je peux ainsi garder en mémoire une phrase qui m'aura touchée et qui aura bouleversé ma vie. Depuis qu'il m'a dit : "Mais enfin, Alphonsine, tu as l'éternité devant toi", je ne vis plus de la même façon. C'était il y a 26 ans, je sais faire la part des choses entre l'indispensable et l'accessoire. Exemple : il est indispensable de boire un café avec une amie, quitte à enjamber les jouets qui traînent.

3. Je porte beaucoup d'attention aux paroles que je profère. Mais je suis beaucoup trop directe, affreusement gaffeuse, et pas du tout diplomate. Soit on me prend comme je suis et on rit de mes éclats, soit on me fuit...

4. J'aime lire, mais à la seule condition que le livre soit bien écrit. Si le style laisse à désirer, je le renie et je passe à autre chose.

5. J'aime parler en public. J'aime essayer de capter l'attention du public, de lui faire passer une conviction, un message. Mais j'ai toujours un trac fou.

6. J'ai besoin de cultiver mon cerveau, de faire du travail intellectuel, juste pour le plaisir. J'aime les travaux manuels aussi, c'est un équilibre indispensable dans ma vie. J'aime les études, et dès que je pourrai, je retournerai encore sur les bancs de la Fac !

7. J'aime la vie de blogueuse  avec mon blog bien sûr, les lecteurs que je connais mais aussi tous les autres qui passent sans laisser de message. Les autres blogs aussi. J'aime m'inviter chez les blogueuses amies, y laisser des messages, poursuivre la conversation par mail, échanger. J'y vois une vie très concrète bien plus qu'une vie virtuelle.




dimanche 27 janvier 2013

Clic, bang !

Hier, mes pieds ont fait "clic, bang". Je n'y ai rien compris. Habituellement ils font "bang, bang..." façon cavalerie lourde. Mais hier le pied gauche a fait "clic". Quelle sensation désagréable. J'étais pressée, et ça faisait "clic, bang, clic, bang, clic, bang.." à toute vitesse. J'ai failli en être malade. Comment, marcher sans la musique habituelle ? Arrivée là où je devais aller, j'ai réglé mon problème au plus vite (récupérer des documents oubliés, documents qui ne m'appartenaient pas de surcroît. Quelle journée, il ne fallait pas rajouter le clic-bang, c'était trop). 

Je ressors, mes pieds recommencent leur musique en deux tons. Rassurée par les documents retrouvés, je prends la peine de m'arrêter pour enlever ce cailloux pris dans mon talon qui me dérange le cerveau. Ciel, ce que j'ai vu, je ne souhaite à personne de le voir, ce que j'ai vécu ce court moment, je ne souhaite à personne de le vivre : j'ai pu contempler l'abîme de mon talon, tout creux, sans protection. J'ai reposé mon pied par terre, et cette fois j'ai entendu "pscht-bang, pscht-bang". 

Mes neurones se sont mis à fonctionner à leur pleine puissance, que dis-je, à 112 % de leur puissance : "Récemment, j'ai vu une échoppe de cordonnier, et je me suis dis qu'il fallait garder l'adresse en tête pour l'éventualité d'y faire ressemeler des chaussures. Oui, mais où était-ce, et dans quel coin de ma tête ai-je rangé l'adresse ? Et puis, laissons l'adresse, à quel moment pourrai-je déposer mes bottes, sachant qu'il fait froid et que sans elles je ne vis plus, je devrai retrouver un vieux pantalon pour l'assortir à mes chaussures de marches dans lesquelles je pourrai enfiler deux paires de chaussettes, et puis d'ailleurs où se trouve le cordonnier, et je prends les clefs de ma voiture, j'ouvre la porte et je vois...."

Je me suis retournée sur le parking, pour tenter de trouver un humain avec qui j'aurais pu partager ma joie. Las, personne, même pas un chien. Je me suis installée au volant, et j'ai crié ma joie à moi toute seule : la semelle de mon talon m'attendait devant la pédale de débrayage !


jeudi 24 janvier 2013

La météo du bricoleur

Avez-vous déjà entendu un bricoleur bricoler ? Je ne parle pas du bruit des machines, de la perceuse, de la scie à ruban, de la dégauchisseuse, de la ponceuse, ni du bruit du marteau, des planches qui s’entrechoquent, des clous qui tombent.... mais parlons-en justement des clous qui tombent.

Avez-vous déjà entendu un clou tomber ? Il peut tomber de haut, sur un sol dur ou mou, le bruit de sa chute est en général doublé d'un autre bruit, bien singulier qui émane de celui qui tentait de le planter. Au mieux, on perçoit un "Oh zut !", au pire...

Un jour, après 15 ans de mariage, j'ai innocemment demandé à Monsieur Alphonse "Est-ce que ton grand-père parlait en bricolant ?" "Oui, pourquoi ?" 

Ce jour-là j'ai compris Monsieur Alphonse. Avant cela, je ne le comprenais pas. Dans ma jeunesse, j'avais travaillé de longues heures aux côtés de mon père. Il ne parlait pas, ou rarement. Il serrait les dents quand les choses étaient difficiles ou lui résistaient. On profitait du bruit des outils.

Avec Monsieur Alphonse, c'est tout différent. Il discute, il ferraille, il peste et il râle, il se calme et il recommence. Parfois il siffle. Un jour, mon frère lui a dit "C'est drôle, on dirait que tu te bats avec la matière !" Et bien c'est exactement ce qui se passe. Monsieur Alphonse se bat. La lutte est âpre et difficile. Mais il en ressort victorieux. 

Ce qui est vraiment pratique avec Monsieur Alphonse, c'est qu'il nous donne heure après heure la météo de l'état général de son humeur. 

Si tout va bien, il se contente de quelques mots, voire se surprend à siffloter. Mais que la difficulté arrive, le vocabulaire varie. Il y a une gradation que je connais à présent bien. De cette façon, si je veux connaître l'état d'humeur du bricoleur, j'envoie un enfant en éclaireur :"Va voir si tout va bien chez papa". Les enfants connaissent par coeur le fonctionnement de leur père. Ils reviennent avec le renseignement :
- Tout va bien, papa ne dit pas encore de gros mots
- Oh, la, la, il n'est pas content, il a dit "#%^°#~"
- Maintenant je n'ose même plus répéter ce qu'il a dit.
- Tu sais, maman, j'ai appris un nouveau mot !

Je n'ose plus lui confier d'enfant lorsqu'il bricole, mais Albert m'a dit l'autre jour :
- Moi, j'aime bien travailler avec papa, on apprend du vocabulaire !



lundi 21 janvier 2013

Marche triomphante !

Suite à une commande de fratrie passée "chez ma cousine Jeanne", Laurence a relevé le défi de représenter les enfants d'Alphonsine sur la base de photos floues aux profils incertains et aux instruments de musique inconnus (certains du moins). Ce qui m'a valu un mail : "Dis-moi, ça existe pour de vrai le long truc en bois ? Pas que dans Astérix ?" Il n'y a pas à dire, elle a de la culture, la cousine de Jeanne ! 

Du fait du départ imminent d'Alphonsine et de sa famille vers la Suisse, Laurence a intitulé son tableau "Marche triomphale vers la Suisse" !


Marche triomphale vers la Suisse 


Elle s'est désolée de ne pouvoir reproduire les visages exacts des enfants en "A". Mais au fond, peu importe,  elle a su croquer les expressions et caractères de chacun :

Vous aurez reconnu Augustin (trombone) et son pas insouciant qui mène ses frères et soeurs. Il est suivi d'Ambroise (saxophone) au pas hésitant, d'Anatole (trompette) au pas de conquérant, d'Antoinette (flûte traversière) au pas énergique, d'Amélie (guitare) au pas dynamique et d'Albert (cor des Alpes) au pas chaloupé parce qu'il sort de son bateau.

Albert (cor des Alpes) au pas chaloupé parce qu'il sort de son bateau


Anatole (trompette) au pas de conquérant

Amélie (guitare) au pas dynamique

Antoinette (flûte traversière) au pas énergique

Ambroise (saxophone) au pas hésitant

Augustin (trombone) au pas insouciant


Laurence, tu aurais pu penser à mettre des roulettes sous le pavillon du cor des Alpes !!!

Les réactions ont été vives :
Antoinette : "Oh non, elle ne nous a pas classés par ordre de naissance. Anatole va de nouveau dire qu'il est plus grand que moi " (elle exagère, Antoinette, son frère comptabilise 20 cm de plus qu'elle !)
Augustin : "Tu as vu, c'est moi qui porte le drapeau"
Ambroise : "C'est rigolo, les garçons sont communistes avec leurs foulards rouges !"
Albert qui l'a vu à travers Skype : "C'est vraiment très joli"
Anatole n'a rien dit du tout, ce qui est signe d'une grande admiration, parce qu'habituellement il ne se tait jamais, il parle toujours, que ce soit pour dire quelque chose ou pour ne pas le dire, ou encore pour dire qu'il ne sait quoi dire.
Amélie qui a reçu une photo par mail : "C'est sympa, très joli, elle a vraiment du talent !"   
En rentrant de son travail, Monsieur Alphonse a chaussé ses lunettes, grimpé sur une chaise, mis ses mains dans ses poches, et a tout examiné de proche et de loin. "C'est vraiment du beau travail. C'est un souvenir à garder toujours" (venant d'un grand bricoleur comme lui, le compliment est à prendre comme il se doit).

Le tableau est en évidence au-dessus de la table de la salle à manger, face à la place d'Alphonsine. Tout le monde s'admire ou admire. C'est beau, c'est fin, c'est délicat, c'est soigné, c'est admirable...


MERCI Laurence !


jeudi 17 janvier 2013

L'agent immobilier (4)

Ô amis lecteurs, vous avez tous bien ri à mes déboires avec les agents immobiliers. J'ai encore de quoi vous faire rire en vous partageant d'autres perles... en attendant les suivantes ! 

- Et si un acheteur veut s'installer en mai ?
- Il attendra le premier août.
- Mais si c'est une condition ? Vous devrez sortir.
- Non, nous resterons, je n'organise pas deux déménagements avec vie à l'hôtel et un enfant qui passe son bac. Nous restons ici, et la maison sera disponible le 1er août, vous l'expliquerez à l'acheteur.

- Et si l'acheteur veut acheter immédiatement, vous pourrez rester avec un contrat de bail et vous lui payerez un loyer.
- Certainement pas. Je ne vais pas payer un loyer dans MA maison.
- Mais elle sera vendue.
- Mais elle attendra d'être vendue.

- Quels sont vos projets immobiliers à venir ?
- Nous serons locataires le temps de trouver éventuellement une maison à acheter.
- Mais vous allez prendre un prêt relais ?
- Non, puisque nous serons locataires.
- Mais vous avez bien un projet immobilier là où vous allez ?
- Oui, en location.
- Mais.....

- Et si vous ne vendez pas au prix que vous souhaitez ?
- Nous voulons nous aligner sur les prix du marché pour avoir des chances d'avoir des acquéreurs.
- Vous pensez baisser le prix à quel moment ?
- Nous verrons bien. 
- Et vous pensez aller jusqu'à combien ?
- Déjà, il faut l'évaluer, et ensuite, il est hors de question de la brader. Nous la garderons en maison de campagne. (il faut savoir blufer parfois !)


On mettra la maison en vente en février. De cette façon, nous pourrons faire des photos. En février, la nature est plus belle.

mardi 15 janvier 2013

Il y a Genji et Genji

Il y a Genji, ce fils d'empereur japonais qui ne peut prétendre au trône et qui est à l'origine d'une nouvelle branche impériale.
Et il y a Genji, cette tunique sortie des ateliers de  Sophie la Styliste.

Il y a le  Dit du Genji, livre japonais du XIème siècle qui retrace en pas moins de 600 pages la vie de Genji.
Il y a le patron Genji, patron parisien, tellement intemporel qu'on le retrouvera encore dans 10 siècles, disponible sur Valantoine.

Alors, à vous de choisir, le Dit du Genji et ses heures de lecture délicieuse... ou Genji de Valantoine et ses deux heures de travail. J'ai choisi : j'ai commencé par la couture, et bien m'en a pris. Deux heures plus tard, j'ai pu me lover dans ma tunique et dans mon fauteuil pour lire le Dit du Genji (en fait, j'aurais pu le lire si je l'avais acheté).

Cette tunique est incroyable. Comment vous expliquer ? Imaginez que vous n'ayez rien à vous mettre, et que vous avez deux heures devant vous. Vous choisissez un tissu souple dans vos coupons, vous posez le patron prédécoupé (c'est du luxe) sur votre tissu. Trois morceaux (devant, dos, manches) si vous optez pour la Genji sans col, et en moins de mots qu'il ne faut pour le dire, votre tunique est terminée. Vous vous glissez à l'intérieur, et vous êtes conquise.

J'ai commencé par coudre pour ma belle-soeur et ses deux filles. Trois tuniques, trois pièces différentes. Une grise à col fixe, une verte sans col, et une bleue marine sans col.



















































Elles ont été tellement enthousiastes que j'ai voulu vibrer comme elles et que je viens de terminer la mienne. Un pull à col roulé en-dessous, et j'ai enfin chaud ! Merci Sophie !




Et de plus, en ces périodes de solde, les frais de port vous sont offerts ! Qui pourrait résister ?


lundi 14 janvier 2013

L'agent immobilier (3)


Une fois que l'agent immobilier a détaillé la liste des travaux indispensables à effectuer dans votre maison, il ne lésine sur aucun conseil supplémentaire. Chaque pièce est passée au crible fin.

- Où vous tenez-vous dans cette maison ?
- Dans ma bibliothèque.
- Je veux dire : où vous tenez-vous le soir ?
- Dans ma bibliothèque.
- Vous n'avez pas de salon ?
- J'ai une bibliothèque. Il y a une banquette, des fauteuils, et c'est un endroit très chaleureux. Accessoirement vous avez vu le salon (là où il y a une cheminée), mais il est occupé par Aelred qui y a entreposé ses jeux.
- Lorsqu'il y aura une visite, il faudra les enlever et mettre des fauteuils. Les gens doivent pouvoir se projeter.
- Il y a des fauteuils.
- Il faudra mettre les jeux dans des grands sacs pou... (il s'est tu à temps)
- Monsieur, Aelred a une chambre grande comme un grand placard. Il a besoin de jouer, d'autant qu'il fait l'école à la maison. Il n'est pas question de lui enlever ses jeux pendant 6 mois sous prétexte de visite. Et les acheteurs ne regardent pas le mobilier des autres, mais les dimensions de la pièce et ce qu'ils peuvent en faire.

- Où est votre entrée ?
- Vous y êtes.
- C'est une pièce.
- C'est une entrée, puisque vous êtes entré par cette porte-ci.
- On dirait que c'est une pièce.
- J'ai 6 enfants, j'aime cuisiner, j'ai ici mon matériel et mes réserves d'épicerie. Je ne peux rien y changer... 

Pour résumer, les conseils sont formidables. En fait, je crois que je les attendais : vous videz tout, vous faites tout à neuf, vous organisez une sorte de maison témoin, vous ne vivez plus, vous respirez à peine, et vous jonglez avec l'aspirateur et la serpillière  Finalement, nous allons la garder cette maison. Elle nous plait comme elle est !

Conclusion 3 : Vous devez changer de style de vie pour vous conformer à celle de Monsieur Tout le monde. Et seul l'agent immobilier sait comment vit Monsieur Tout le monde !




samedi 12 janvier 2013

L'agent immobilier (2)



Ce qui est vraiment pratique, lorsqu'on choisit de prendre un agent immobilier pour nous aider à vendre notre bien, c'est que c'est un homme aux conseils judicieux. Il vous explique comment rendre votre maison plus attractive afin qu'elle se vende mieux et plus vite. Celui que nous avons rencontré a dû faire un stage de "home staging", à moins qu'il ne regarde M6, et son avis a été décoiffant : 

- Il faudra les cacher, ces câbles électriques. (Caisson à prévoir : 800 Euros)
- Le parquet n'est pas beau (poncer, vitrifier : 1500 Euros)
- Il faudrait terminer ce mur (2000 Euros)
- Et vous ne pourriez pas refaire la cour ? (décaisser, damner, paver : 40.000 Euros)

Je ne suis pas certaine que mon banquier qui a déjà du mal à virer 210 Euros sur un compte en Suisse, accepte de nous faire un prêt de 44.300 Euros pour vendre la maison !!!

Deuxième conclusion : Si on souhaite vendre sa maison, il faut penser à faire un prêt au préalable !


jeudi 10 janvier 2013

L'agent immobilier (1)

"L'agent immobilier"... ces deux mots méritent qu'on ouvre une rubrique pour cette profession si particulière que je ne comprendrai décidément jamais. Depuis le temps que je les fréquente, je devrais être habituée à leur mode de raisonnement. Rien n'y fait, je me laisse encore surprendre. Pourtant, j'ai fait appel à eux en Allemagne, et dans différentes régions de France, pour de la location ou de l'achat. Ne me dites surtout pas que je ne sais pas de quoi je parle, puisque j'en ai côtoyé au bas mot une cinquantaine dans ma vie. Essayons de voir de plus près à quoi ressemble un agent immobilier.

Lorsque je suis future locataire, on me fait prendre conscience de ma situation d'être inférieur-qui-ne-peut-acheter-son-logement, et je me retrouve face à un agent qui se situe immédiatement du côté du propriétaire. C'est de bonne guerre...

Lorsque je suis future acheteuse, je me retrouve face à un agent qui est totalement en symbiose avec le vendeur. Il me fait visiter une maison presque vendue pour que je fasse monter le prix. Il m'affirme que le terrain est boisé, et comme je ne vois pas d'arbre et que je fais remarquer qu'ils ont été coupés ras, on me répond avec humeur qu'il s'agit d'un bois, certes un peu (euphémisme) déboisé, mais que les arbres repousseront. Pourquoi ne lui ai-je pas demandé s'il pensait repousser si je m'avisais de lui couper la tête ?

Lorsque je suis vendeuse, l'agent se situe du côté de l'acheteur. Il me propose de diminuer le prix de moitié (alors que nous sommes dans les prix du marché), fait visiter à des gens qui manifestement ne sont que des curieux et n'achèteront jamais, se trompe de rubrique dans les petites annonces, et se trompe dans le texte de l'annonce.

Première conclusion : un agent immobilier est schizophrène.


mercredi 9 janvier 2013

Taguée

Je ne me prête pas toujours au jeu du tag, mais venant d'Albane qui partage ses extraordinaires banalités, le jeu en vaut la chandelle !


Règles du jeu (que vous connaissez par coeur) :
1. Rappeler les règles du jeu
2. Répondre aux 11 questions
3. Poser 11 questions à 
4. 11 autres bloggueuses (en mettant un lien vers leur blog et en leur annonçant la nouvelle).

1. Si tu devais voir la vie à travers un filtre en couleur, quelle en serait la teinte ?
Rose, bien sûr, mais nul besoin de filtre, c'est la couleur de la vie !

2. Au cinéma, préfères-tu rire ou pleurer ?
Rire, c'est plus drôle !

3. Tour de Pise, tour Eiffel, ou tour de Babel ?
La tour de Pise m'a toujours fascinée. J'ai enfin pu la contempler il y a 3 ans. J'en garde un souvenir incroyable, doublé des glaces, du vin, des pizze et du soleil ! Parce que la tour de Pise hors de l'Italie n'aurait pas le même impact !

4. Quelle est la pièces vestimentaire la plus originale que tu aies jamais portée ?
Un manteau-cape aux manches chauve-souris, et au col tombant. Indescriptible tellement il était original. 

5. Courrier, mail, téléphone, texto,... quel est ton mode de communication préféré ?
Mon blog : tout y est dit !

6. Y a-t-il une chanson qui te ressemble ?
Rien ni personne ne peut me ressembler. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Monsieur Alphonse.

7. Quel est le film dont tu connais par coeur toutes les répliques ?
"Le petit monde de Don Camillo"

8. Préférerais-tu être élue prix Nobel ou miss Monde ?
Prix Nobel, c'est plus intelligent !

9. A la foire, es-tu plutôt grand huit, train fantôme, maison du rire ou croustillons ?
Incontestablement grand huit, à condition qu'il y ait des loopings, des vrilles et un circuit terrifiant. Le reste n'en vaut pas la peine.

10. De quelle invention aurais-tu aimée être l'auteur ?
Celle pour laquelle j'aurais reçu le prix Nobel.

11. Dis-nous tout : où est situé l'ordinateur sur lequel tu réponds à ces questions ?
Dans ma bibliothèque.

Et à présent mes questions :
1. Quel est le premier cadeau dont tu te souviennes ?
2. Quel est le livre que tu as relu le plus souvent ?
3. Quel est ton blog préféré (à part le tien) ?
4. Que signifie le mot "vacances" pour toi ?
5. Qu'attends-tu de la vie ?
6. Quel est ton plus grand canular ?
7. Que ferais-tu si tu avais une semaine de vacances au choix ?
8. Prends-tu du temps pour ne rien faire ?
9. Quel est ton loisir préféré ?
10. Relis-tu les articles de ton blog ?
11. Qu'aimerais-tu changer dans ta vie... et pourquoi ne le fais-tu pas ?

Quant à taguer 11 bloggueuses, je pense que ce sera impossible : la plupart ont déjà été taguées, et même si les questions sont différentes, elles vont se lasser. Le lecteur qui en aura envie peut répondre à mes questions dans les commentaires, je me ferai un plaisir de les lire !


lundi 7 janvier 2013

Quand la poche à douille se prend pour un tube de dentifrice

Je ne sais pas comment vont les choses chez vous, mais chez Alphonsine, il y a des objets inanimés qui ont manifestement une âme et qui vivent leur vie à leur façon. Par exemple, le tube de dentifrice a pour principe de ne jamais distribuer la pâte dentifrice par l'orifice conçu à cet effet. Pour plus de détails, je vous propose de relire un ancien article ICI.

Aujourd'hui, j'ai voulu préparer le gâteau d'anniversaire d'Amélie. Elle a souhaité un truc tout simple : une pièce montée. Je me suis attaquée à la pâte à choux. Une pâte à chaud qui ne réussit pas toujours, autant dire que j'étais concentrée pour tenter d'obtenir un résultat à la hauteur des souhaits d'Amélie. C'est lorsque j'ai inséré le quatrième oeuf que le téléphone a sonné. Heureusement, Augustin était venu me rejoindre. Et comme il a une énergie inépuisable, je l'ai attaché à la cuiller en bois et lui ai donné pour instruction de tourner jusqu'à ce que mort s'en suive. J'ai raccroché avant cette fin terrible, et nous avons versé la pâte dans la poche à douille. 

"Regarde bien, dis-je à Augustin, tu pourras remplir la plaque ensuite. Il faut faire des tas de cette taille..."



 C'est alors que la poche à douille s'est prise pour un tube de pâte dentifrice. Nous avons terminé à la petite cuiller.

Pour fourrer les choux, nouvelle tentative avec une poche à douille faite d'un sachet plastique. Las, il a éclaté comme sa collègue, et nous avons tartiné la crème pâtissière en coupant les choux en deux.


Finalement, le résultat ne laisse pas voir la bataille homérique qui s'est déroulée pendant la confection de la pièce montée !

samedi 5 janvier 2013

Anniversaires insolites

Chez Alphonsine, la moitié des anniversaires de ses enfants se fêtent entre le 17 décembre et le 3 janvier. C'est au final un mois un peu difficile à partir du 6 décembre avec la Saint Nicolas, et jusqu'au 6 janvier avec la galette des rois.

Cette année, tout a été chamboulé, rien ne s'est passé comme d'habitude. Celle du 17 n'était pas à la maison. Le 23, nous étions sur la route, et pour celle du 3, nous n'avons pu attendre pour lui offrir son cadeau. Bref, rien n'a été prévu, sauf le cadeau qui dormait dans le placard (qui encombrait devrais-je dire !). 

En pratique, voilà le résultat :

Anniversaire d'Amélie : improvisé, pas de gâteau. Heureusement qu'Antoinette a des idées  pour planter les bougies !

Amélie a fait remarquer que le carton n'était pas comestible.

Anniversaire d'Augustin : nous l'avons fêté sur une aire d'autoroute, avec bougies, chant, cadeau. C'était drôle en plus d'être inhabituel !

Augustin était aussi surpris que ravi.

Anniversaire d'Antoinette : improvisé, pas de gâteau. Heureusement qu'Amélie a des idées  pour planter les bougies !
Note d'Antoinette : Elle n'avait plus faim, et n'a pas voulu goûter au pain !

Note d'Alphonsine : je ne sais pas qui a écrit cet article, mais il ne me met vraiment pas en valeur. Je précise que je vais leur faire un super chouette gâteau et un super chouette repas selon la commande passée par chacun des "anniversaireux"

.

vendredi 4 janvier 2013

Qui a dit "résolution" ?

J'entends, je lis, je vois le mot "résolution" partout : dans les blogs, les journaux, les conversations. Mais quelle idée d'envisager des résolutions au seul motif que nous sommes passés d'un 31 décembre à un premier janvier. Faut-il vraiment ce changement fatidique de date pour penser opérer un changement dans sa vie ? C'est un peu lâche de constater au mois d'avril qu'on mange trop de chocolat (ce n'est pas mon cas, je n'aime pas le chocolat) pour attendre le 1er janvier et décider d'en manger moins !

Pour ma part, je ne prends jamais de résolution le premier de l'an. Si déjà il faut prendre des résolutions, j'attends le 29 décembre pour être bien certaine de pouvoir la tenir jusqu'à la fin de l'année. C'est moins déprimant, plus encourageant et très optimiste comme façon de faire !

Et puis, je ne vois guère de résolution à prendre et à tenir. Ma journée est déjà tellement remplie qu'elle n'a plus de place pour la réalisation d'une résolution, même toute petite. Je tente de faire au quotidien ce qu'il m'est demandé, c'est déjà beaucoup. Et le soir je me couche en général très satisfaite de ce que j'ai pu accomplir dans ma journée (et sinon, je tente de faire mieux le lendemain).

Pour 2013, il n'y aura donc pas plus de résolution que pour 2012, 2011, etc... Ce qui est certain, c'est que je vais ranger ma maison sérieusement, trier l'inutile, puis le superflu, puis me débarrasser de ce qui m'encombre pour limiter un volume de déménagement qui nous mènera l'été prochain vers la Suisse ! C'est donc un beau programme plus qu'une résolution, et cet évènement de taille laisse présager des billets d'humeur fracassants si j'en crois les rapports que nous avons avec les banquiers et bientôt les agents immobiliers et les déménageurs !


mardi 1 janvier 2013

2013

Bonne année
à chacun et chacune de vous !

Je vous souhaite la JOIE
pour chaque jour de 2013 !

Alphonsine